État de dégradation avancée de la route Akpro-Missérété- Adjohoun-Bonou- Kpédékpo

UN CITOYEN DÉNONCE, ACCUSE ET PROPOSE


La route nationale numéro 4 (RN4) est dans un état de profonde dégradation sur tout son parcours, d'Akpro-Missérété en passant par Dangbo, Adjohoun, Bonou jusqu'à Kpédékpo. Au-delà des initiatives individuelles sporadiques, rien ne semble pointer à l'horizon pour la reconstruction de cette voie, même si l'on annonce de belles perspectives dans le Programme d'action du gouvernement (PAG2). En attendant, les populations et autres usagers souffrent le martyre sur cette route avec des cas d'accidents répétés du faut non seulement de l'exiguïté de la route, mais des nombreuses crevasses et autres trous béants qui jonchent son parcours. Un citoyen ayant requis l'anonymat dénonce le fait et appelle à un sursaut patriotique et un élan de fierté de la part des députés de la vallée de l'Ouémé ( 20ème circonscription électorale) , des maires, élus locaux ainsi que des opérateurs économiques pour parer au plus pressé en comblant déjà les trous. Lire la quintessence de son coup de gueule :




«Quand je prends ma voiture et que j'aborde la route de Missérété puis Dangbo, je me demande s'il n'y a plus des humains dans notre région. Je trouve que c'est méchant de la part des députés de la 20ème circonscription électorale, des autorités comme maires, les chefs d'arrondissement qui regardent tout ça depuis leurs grosses voitures sans avoir pitié de leurs mandants. C'est méchant de la part des gens qui sont nantis à Wémè. À priori, je n'accuse personne, mais c'est le lieu d'attirer leur attention sur la situation. Nous sommes conscients que c'est l'État central qui réalise les grandes routes. Nous savons que cette route en question est déjà dans le programme d'action du gouvernement du Président Patrice Talon pour ce qu'on en dit. Mais en attendant, est-ce que les députés, élus du peuple et autres autorités à la base, doivent continuer à regarder les citoyens se tuer dans divers cas  accidents, les dommages sur les véhicules et les hommes sur cette voie avec des morts violentes? Je voudrais en passant, saluer la mémoire du grogneur Kifouli Adamon qui avait de tout temps dénoncé l'état de dégradation de cette voie en vain. En tout cas, qu'on ne nous rabâche pas les oreilles avec les histoires comme quoi, on ne peut pas faire des travaux sur une route nationale sans autorisation, c'est une aberration. Moi ma maman est Wémènou et j'ai pitié quand je vois la souffrance de nos parents sur cette voie avec leurs produits agricoles, fuyant la furie des voitures et des crevasses jusqu'à se retrouver dans le décor. C'est ahurissant. Il n'y a pas deux mots. C'est méchant tout court de la part des autorités. Ces dernières manquent de volonté et d'initiatives.  À titre illustratif, un citoyen faisait mieux que ça à Cotonou en réparant les pistes cyclables sur la voie de Porto-Novo jusqu'à ce que l'État décide dernièrement de procéder à la reconstruction de la route. Donc, c'est bien possible. Si ces autorités qui jouissent de tant de faveurs en prennent l'initiative, nous nous ferons le devoir de les appuyer, même le petit cycliste apportera sa part, car c'est pour notre bien à nous tous. Il est tant que les autorités Wémènou en prennent la juste mesure, car la misère des populations sur cette route est insoutenable. Je vous remercie.»

Sèna Fidèle VODOUNON 

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