A WILFRIED LÉANDRE HOUNGBEDJI, SGAG-PPG ET SES DÉTRACTEURS

MA LECTURE

 
Pour autant que YEKOU KA accorde à chacun ses manières de faire et d’être, autant la nature nous impose dans la sagesse du FA l’exigence de la tolérance. Une tolérance dans la lucidité face à la méchanceté de YEKOU qui n’hésita pas à pousser son frère KA dans le fleuve, sachant bien que ce dernier ne sait pas nager...

Dans le domaine de la communication, surtout de la communication institutionnelle, c’est bien difficile de s’en sortir au Bénin. Déjà dans une association de quartier, tous les membres s’affrontent sur leurs aptitudes à gérer la communication pour peu que chacun connaisse un ami qui est lui aussi proche d’un ‘‘journaliste’’ qui anime la séance de dédicace sur la radio communautaire du village. A l’échelle ministérielle, voire gouvernementale, c’est le comble. Et les railleries, des plus sordides aux plus radicales dont les uns et les autres affublent le Secrétaire Général Adjoint du Gouvernement, Porte-Parole du Gouvernement (SGAG-PPG), peuvent se comprendre à l’aune de cette tolérance dont parle la sagesse infinie de FA. Car, en vérité, nous sommes plus de 12 millions de Béninois à convoiter la place de Wilfried Léandre HOUNGBEDI sans jamais nous demander quel pourrait être le quotidien d’une personne qui tient un rôle aussi déterminant dans la République. Comme si le job consistait simplement et seulement à venir parler devant micros et caméras et voilà !
 
Connaissez-vous ce conte du vieux paysan, de son fils et de leur cheval…?
C’est l’histoire d’un vieux paysan qui vivait seul avec son fils. Il n’avait pour toute richesse qu’un magnifique cheval. Il suscitait la jalousie des plus riches du pays parce qu’il possédait un cheval blanc extraordinaire.
Chaque fois qu’on lui proposait une fortune pour l’animal, le vieillard répondait :
– « Ce cheval est beaucoup plus qu’un animal pour moi, c’est un ami, je ne peux pas le vendre. »
Un jour, le cheval disparut. Les voisins rassemblés devant l’étable vide donnèrent leur opinion :
– « Pauvre idiot, il était prévisible qu’on te volerait cette bête. Pourquoi ne l’as-tu pas vendue ? Quel Malheur ! »
Le paysan se montra plus circonspect :
– « N’exagérons rien dit-il. Disons que le cheval ne se trouve plus dans l’étable. C’est un fait. Tout le reste n’est qu’une appréciation de votre part. Comment savoir si c’est un bonheur ou un malheur ? Nous ne connaissons qu’un fragment de l’histoire. Qui sait ce qu’il adviendra ? »
Les gens se moquèrent du vieil homme. Ils le considéraient depuis longtemps comme un simple d’esprit.
Quinze jours plus tard, le cheval blanc revint. Il n’avait pas été volé, il s’était tout simplement mis au vert et ramenait une douzaine de chevaux sauvages de son escapade. Les villageois s’attroupèrent de nouveau :
– « Tu avais raison, ce n’était pas un malheur mais une bénédiction. »
– « Je n’irais pas jusque-là, fit le paysan. Contentons-nous de dire que le cheval blanc est revenu. Comment savoir si c’est une chance ou une malchance ? Ce n’est qu’un épisode. Peut-on connaître le contenu d’un livre en ne lisant qu’une phrase ? »
Les villageois se dispersèrent, convaincus que le vieil homme déraisonnait. Recevoir douze beaux chevaux était indubitablement un cadeau du ciel, qui pouvait le nier ?
Le fils du paysan entreprit le dressage des chevaux sauvages. L’un d’eux le jeta à terre et le piétina. Les villageois vinrent une fois de plus donner leur avis :
– « Pauvre ami ! Tu avais raison, ces chevaux sauvages ne t’ont pas porté chance. Voici que ton fils unique est estropié. Qui donc t’aidera dans tes vieux jours ? Tu es vraiment à plaindre. »
– « Voyons, rétorqua le paysan, n’allez pas si vite. Mon fils a perdu l’usage de ses jambes, c’est tout. Qui dira ce que cela nous aura apporté ? La vie se présente par petits bouts, nul ne peut prédire l’avenir. »
Quelque temps plus tard, la guerre éclata et tous les jeunes gens du village furent enrôlés dans l’armée, sauf l’invalide.
– « Vieil homme, se lamentèrent les villageois, tu avais raison, ton fils ne peut plus marcher, mais il reste auprès de toi tandis que nos fils vont se faire tuer. »
« Je vous en prie, » répondit le paysan, « ne jugez pas hâtivement. Vos jeunes sont enrôlés dans l’armée, le mien reste à la maison, c’est tout ce que nous puissions dire. Dieu seul sait si c’est un bien ou un mal. »…
 
A présent, il revient à chacun d’apprécier l’histoire sous le prisme qui lui convient. Mais la constante demeure que Wilfried Léandre HOUNGBEDJI est un homme de fidélité, non pas seulement au Président TALON, mais un homme de vision qui suit simplement ses convictions. De l’exercice de la presse quotidienne dans tous ses méandres en passant par le syndicalisme au SYNAPROMEB (pour ceux qui en savent quelque chose) jusqu’au Secrétariat Général du Gouvernement et tout le reste, on lui fera toujours le procès de ses convictions, mais pas celui des humeurs versatiles de gens qui ont crié TALON est méchant le matin et déjà à 11heures défendent le contraire pour revenir le soir dire autre chose. Le Président TALON ne fera pas avec un tel porte-parole si c’est le poste qui motive tout cet acharnement.
Au demeurant, pensez à ce conte chaque fois que vous vous sentez mal, que vous jugez ou êtes jugés, que vous vous centrez en exclusivité sur le passé ou le futur et surtout…garder la certitude que tout s’arrange à un moment ou à un autre. Que tout s’apaise, tout évolue, tout s’éclaire…
 
Source du Conte : sylvieportas.fr

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