Salimane KARIMOU à cœur ouvert avec les médias

VOICI CE QUE VOUS NE SAVIEZ PEUT-ÊTRE PAS AU SUJET DES CANTINES SCOLAIRES



Quels types de #cantines #scolaires pour quels apprenants ? Qu'en est-il du financement et surtout de l'apport des parents, de la communauté ? Le ministre des enseignements maternel et primaire, Salimane #KARIMOU lève un coin de voile sur ces préoccupations. C'était à l'occasion d'un dîner de presse à Porto-Novo. Voici quelques morceaux choisis:


«...Nous avons deux sortes de cantines, en dehors des cantines de nos partenaires (#PAM et #CRS). Il y a avait cantine gouvernementale, il y avait cantine partenaires techniques et financiers. Il y a eu une sorte de quiproquo entre le sous-secteur et les bilans entre-temps par rapport à ce programme là. On n'est en pourparlers pour que ceux là qui ont donné la preuve d'avoir presté au niveau des cantines scolaires, on puisse les payer «...». En 2016, les cantines gouvernementales n'avaient pour tout fonctionnement qu'un milliard de francs CFA. Et c'est dans le milliard que la direction en charge de la gestion de l'allocation scolaire, devrait assurer son fonctionnement. Et c'est le reste qui servait à acheter des vivres pour les apprenants. Alors que récemment, une autorité actuelle m'en a parlé par rapport à son parent qui a été directeur de cette structure et qui a dû mettre ses propres sous dedans et il n'est pas remboursé. Les ressources n'étaient pas suffisantes, il y a avait également la mauvaise gestion. Les dettes à ce niveau là, ils investissent, mais ces dettes ne sont pas de façon pratique, concrétisées, matérialisées. C'est ce qui a fait que le PNASI n'a pas pu prendre en compte ces dettes là par rapport aux cantines gouvernementales. Même le responsable de la structure d'alors a eu des problèmes par rapport à ça. Il ne sera pas facile de défendre le monsieur, parce que c'est pas matérialisé, parce qu'il n'y a pas de preuves, pas de traces...La grande question que vous devez nous poser par rapport aux cantines scolaires, je l'ai dit à la représentation nationale lorsque j'ai été interpellé, par rapport à la contribution des parents. Vous et moi, quelqu'un qui met son enfant au monde, en termes de responsabilité et de devoir, c'est de donner à manger à son enfant. Le rôle de l'école, c'est instruire, c'est pas donner à manger. Le rôle de l'école, c'est d'éduquer. Quand vous lisez notre constitution, c'est bien cela. En parlant même de scolarisation universelle, c'est écrit et c'est là où on se cache aujourd'hui pour faire ce qu'on fait pour le compte de l'État dans le budget de l'État. Parce que la constitution l'a dit, l'État crée les conditions pour assurer une bonne éducation. Nous avons logé le programme des cantines scolaires dans les conditions que l'État créée, pour pouvoir maintenir les enfants à l'école. Ce n'est pas le rôle premier de l'État, car le parent qui a mis à l'école son enfant au monde doit lui donner à manger. Mieux, c'est que l'État ne donne qu'un seul repas par jour de classe. Nous sommes déjà en vacances maintenant, ils vont pas manger? Mieux, ce que l'État met à disposition, c'est des vivres secs qu'il faut transformer et rendre consommables. L'État dit qu'il faut que dans chaque école à cantine qu'il y ait un jardin scolaire.... c'est pour combler tout ça. Il y a des populations et des communautés qui ont contribué pour ça. Il y a des localités aujourd'hui où les populations offrent même le petit-déjeuner à leur propre compte. Voilà des exemples qu'il faut montrer pour valoriser et susciter l'adhésion des autres...»


Fidèle Sèna VODOUNON 


BONNE FÊTE DE L'INDÉPENDANCE À TOUT LE PEUPLE BÉNINOIS...

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