Éducation à l'homosexualité ?
VOICI LES EXPLICATIONS DES MINISTRES KARIMOU ET CHABI QUI RABATTENT LE CAQUET AUX OPPOSANTS
La question d'actualité au gouvernement relative à la prétendue introduction des notions d'homosexualité dans l'enseignement a été vidée ce jeudi 30 novembre 2023 au parlement. La déculottée a été sans appel pour le camp du député Nourénou ATCHADÉ qui a capitulé très vite en avouant sa satisfaction totale face aux explications des ministres Salimane KARIMOU des enseignements maternel et primaire et Kouaro Yves CHABI de l'enseignement secondaire.
Si l'ambition était de saboter le Gouvernement du Président Patrice TALON en répandant dans l'opinion l'idée d'une loi autorisant l'homosexualité ou son introduction dans les programmes d'enseignement, le parti Les Démocrates est passé à côté. Car en réalité, la lettre de cadrage n°1544/MESFTPRIJ/CAB/SGM/DPS/SA du 12 novembre 2015, du Gouvernement du Président Boni YAYI avait déjà fait le choix d'introduire l'Éducation à la Santé Sexuelle dans les curricula sans modifier l'existant. Ce qui a engendré l'infusion pédagogique comme stratégie de développement curriculaire en la matière sans jamais encourager l'homosexualité ou même en faisant son apologie de quelque manière que ce soit. Ce n'est donc pas une affaire d'homosexualité, mais d'Éducation à la santé sexuelle (ESS) nécessaire à la lutte contre les fléaux de rapports sexuels et grossesses précoces sans oublier son lot de déperdition scolaire et de maladies dont sont victimes aussi bien les écoliers que les élèves.
DES OUTILS PÉDAGOGIQUES BIEN ÉLABORÉS DANS LE RESPECT DES NORMES
Dès lors, les outils pédagogiques ont été élaborés par l'Institut National pour la Formation et la Recherche en Éducation (INFRE) et l'Institut National d'Ingénierie de Formation et de Renforcement de Capacités des Formateurs (INIFRCF) puis certifiés par la Direction de l'Inspection et de l'Innovation Pédagogiques (DIIP/MEMP) et la Direction de l'Inspection Pédagogique, de l'Innovation et de la Qualité (DIPIQ/MESTFP) suite à l'identification des disciplines d'accueil avec des ancrages spécifiques. C'est donc à la suite de la production des divers documents pédagogiques que la phase expérimentale a été lancée en 2018 dans quelques établissements pilotes ciblés par département après la formation des acteurs concernés (Enseignants, Conseillers Pédagogiques, Inspecteurs). La phase expérimentale a connu une extension jusqu'en 2023. Il est prévu une évaluation du processus à l'effet de stabiliser les documents produits et envisager la généralisation progressive de leur utilisation dans le pays.
LA FAUSSE POLÉMIQUE DE L'INTRODUCTION DE L'HOMOSEXUALITÉ
« L'expérience en cours au Bénin n'a rien à voir avec l'enseignement sur l'homosexualité. Il s'agit de l'infusion pédagogique des concepts de l'Éducation à la Santé Sexuelle dans les curricula. C'est l'apprentissage d'un comportement responsable dont la démarche éducative vise à apporter aux élèves des informations objectives et des connaissances scientifiques pour les sortir de l'ignorance. L'éducation à la santé sexuelle est essentielle pour garantir que les élèves reçoivent des informations précises, complètes et non stigmatisantes concernant leur corps, leurs relations et leurs droits.», a insisté le ministre Salimane KARIMOU face à la représentation nationale. De façon claire, aussi bien le député Nourénou ATCHADÉ que les paisibles populations béninoises doivent se rassurer de ce qu'il n'a jamais été question d'inculquer des notions sur l'homosexualité aux enfants, ni depuis l'entame de l'ESS sous le Président Boni YAYI en 2015 et moins encore sous le régime du Président Patrice TALON.
En définitive, Les Démocrates ont une fois de plus plongé le peuple béninois dans la hantise de ce fléau que constitue l'homosexualité, apparemment à des fins de manipulations politiciennes, balayant du revers de la main l'engagement républicain du Chef de l'État, le Président Patrice TALON dont l'attachement à la dignité et à la fierté du peuple béninois ne souffre d'aucune faille. En attendant de revenir sur les autres développement des ministres à l'occasion du débat sur la question à l'Assemblée nationale, il apparaît évident que cette manœuvre politicienne qui n'a finalement pas prospéré, cachait certainement des intentions inavouées. Car, la rapide résignation du député Nourénou ATCHADÉ qui n'a pas d'excuses sur l'impertinence de cette question d'actualité, est la preuve de la funeste intention de nuire à la réputation du gouvernement. N'est-ce-pas ?
Fidèle Sèna VODOUNON
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