RÉSULTATS DU CEP 2024

Les dessous d'une restructuration aboutie de 2016 à ce jour 

Les résultats du CEP 2024 ont été officiellement proclamés depuis ce jeudi 27 Juin 2024 par Dr Victor ADOHINZIN, Directeur des examens et concours du Ministère des enseignements maternel et primaire ( DEC/MEMP).

Quand on analyse le taux national de réussite de 89,67% cette année contre 81,29 l'année dernière, soit une augmentation de 8,38%, en nette progression par rapport à ces huit dernières années dans l'ensemble, il y a de quoi se poser des questions. Des questions d'une pertinence inouïe, quand on sait que l'état des lieux en 2016 contrastait fortement avec les 100% auxquels l'on était habitué. Et il fallu pour le pouvoir de la rupture, d'engager des restructurations courageuses après un diagnostic avisé de la situation de l'école béninoise à la base. 

Par exemple, Docteur Victor ADOHINZIN ne croyait pas si bien dire, quoique n'étant pas pédagogue, quand il revenait entre autres sur la question de la caducité des classements dits par ordre de mérite. 

En effet, la comparaison par ordre de mérite n'est plus de mise. Cette comparaison est subjective, selon les explications du DEC/MEMP, dans une approche par compétence. Car, les conditions de travail, le contexte et même l'environnement ne sont pas les mêmes de l'Atacora à l'Ouémé, encore moins de Cotonou à Natitingou. 

Mais ceci n'explique pas forcément cela, peut-être ! L'amélioration du taux de réussite qui va en crescendo depuis 2016 (41% en 2016) après la vague des 100%, montrant le vrai visage de l'école et des élèves est du mérite des réformes courageuses engagées par le gouvernement dès 2016, devront-on admettre .

À partir de cet instant, les autorités en charge du sous-secteur ont pris des décisions et ont entrepris des réformes  audacieuses qui n'ont pas manqué de porter leurs fruits d'année en année comme l'a si bien reconnu le DEC/MEMP, Dr Victor ADOHINZIN. 

Ainsi, plusieurs réformes ont-elles été entreprises et ont concouru à cet état de choses avec le découpage des régions pédagogiques et surtout le recrutement et la formation réguliers du personnel des corps d'encadrement et de contrôle depuis 2016 et surtout l'appui en matériels roulants et autres mesures. À cela, s'ajoutent l'organisation systématique des travaux dirigés, l'ingénieuse initiative des cantines scolaires dont on connaît la portée même reconnue au plan international, l'avènement de la plateforme Éduc-master qui a révolutionné la gestion transparente et judicieuse du secteur et surtout de l'organisation des examens du CEP en matière de gestion des ressources humaines...

En définitive, c'est le Bénin qui gagne en crédibilité et surtout en fierté, même si la marche a été longue, très longue de 2016 à ce jour. Mais le bilan est là, qui prouve que les sacrifices en valaient la peine aussi bien pour les ressources mobilisées par le gouvernement du Président Patrice TALON et les partenaires techniques et financiers que pour le ministre Salimane KARIMOU, un technicien averti qui a su manager le département dont il a la charge et surtout avec l'implication des acteurs ( parents, enseignants, techniciens divers) à la base pour que le CEP retrouve définitivement ses lettres de noblesse.

✍🏽 Sèna Fidèle VODOUNON