MA LECTURE

Le RFLD, les journalistes et la problématique de l'espace civique

Jamais le Réseau des Femmes Leaders pour le Développement (RFLD) n'aurait su mieux faire pour donner du sens à l'intitulé de cette chronique. 

Ma lecture de ces trois jours d'échanges du 1er au 03 Juillet 2024 à Porto-Novo grâce au RGLD et le financement de SIDA, se résume en quelques points saillants qui renseignent d'une part sur l'engagement du RFLD en faveur des droits humains mais aussi son activisme pour l'adhésion de tous et plus particulièrement des acteurs des médias à la promotion, la préservation et l'extension de l'espace civique.

Aucun participant n'est sorti de cet atelier comme il y est venu, car une dizaine de communications richement concoctées ont permis de cerner le cadre d'expression privilégié que constitue l'espace civique aussi bien pour la dénonciation des restrictions de libertés, la promotion des droits humains et surtout le plaidoyer en faveur des couches les plus vulnérables.

Ainsi, l'espace civique, n'est pas l'apanage des uns (organisations de la société civile) ou des autres ( professionnels des médias ou juristes). Il ( l'espace civique) est un point de ralliement de tout citoyen épris de paix et de justice afin d'assurer son existence et sa pérennité, gages de la défense des droits humains pour le bien-être de tous sans distinction de sexe, de race, d'ethnie ou de religion.

Les leçons ont été sues, surtout quand on sait que les participants ont eu droit à des "professeurs" de la trempe de L'hon. Rémy Ngoy Lumbu, Rapporteur spécial sur les défenseurs des droits de l'homme et président de la Commission africaine des droits de l'homme et des peuples de la Commission Africaine des Droits des Hommes et des peuples (CADHP).

En somme, les instruments juridiques, en l'occurrence la charte africaine des droits de l'homme et des peuples et autres n'ont plus de secrets pour les professionnels des médias et les membres des OSC présents à cet atelier.

À priori, le RDLD n'a pas à apprendre aux professionnels des médias comment faire leur travail n'est-ce-pas ? Et pourtant, tous ont reconnu l'importance de ces rappels des notions de bases et d'autres subtilités, surtout pour une bonne conduite des investigations journalistiques pour la dénonciation fiable des faits de violations ou même la prévention des restrictions des droits humains. 

À l'arrivée, plus besoin d'évaluation, car les objectifs sont clairement atteints et la mise en situation a été une réussite qui a permis de ressortir des talents de journalistes et d'autres acteurs de la société civile dans les rôles de gouvernement, de professionnels des médias et d'OSC dans le cadre de la conduite d'un plaidoyer en faveur de la préservation de l'espace civique. 

Il ne sera pas exagéré de reconnaître que madame AGUEH G. S. Dossi, Présidente du RFLD et ses partenaires, équipes et consultants ont fait véritablement œuvre utile en organisant cet atelier de formation des journalistes d'Afrique de l'Ouest sur le reportage et l'engagement auprès de la commission africaine.

Le Women Leaders Network for Development - Réseau des Femmes Leaders pour le développement (RFLD), faut-il le rappeler, est une organisation féministe qui œuvre pour mettre fin à la discrimination, à la violence contre les femmes et les filles et promouvoir l'égalité des sexes et les droits humains en Afrique.

✍️ Fidèle Sèna VODOUNON 

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