MA LECTURE : En vérité, en vérité !
Un certain cynisme recommande dans la triste logique béninoise: « Quand on veut noyer une affaire, on la confie à une commission d'enquête». Les cas sont légions. L'affaire Dangnivo n'a pas échappé à cette belle connerie.
Pour les spécialistes des enquêtes judiciaires, les premiers actes sont déterminants dans une investigation en matière criminelle dans un timing précis pour vite circonscrire les échappatoires ou les velléités de fuite et d'effacement des preuves par les potentiels criminels ou commanditaires. Mais encore faudrait-il confier les choses à la police judiciaire, structure compétente et assermentée sous la houlette du procureur de la République.
Dans le cas de Dangnivo, tout prouve que la charrue était devant les bœufs, à dessein?
Personne n'est à l'abri. Quand on se retrouve face à des tonnes de questions, parfois trop terre-à-terre pour échapper à des enquêteurs comme l'élucidation de l'alibi d'un certain ALOFA qui aura acquis, apparemment le don d'ubiquité pour commettre un crime bien qu'étant en détention pour vol, il y a anguille sous roche.
En définitive, pourquoi avoir bâclé l'enquête et à quelle fin ? Mais alors qui avait intérêt à faire les choses hors du cadre protocolaire de la police judiciaire pour qu'on en arrive à cette impasse que démêle la cour si difficilement aujourd'hui ? Vivement que la lumière soit faite, à l'issue du procès en cours afin que chacun soit fixé sur le pourquoi et le comment de ce crime, au-delà de Dangnivo, le Bénin en a besoin. C'est ma LECTURE.
VodFid.
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