MA LECTURE : Pour nos matières premières
Coton, soja, cajou ...constituent désormais nos matières premières au Bénin. Autrefois, nous ne pourrions pas nous vanter de la réalité de nos industries en plein essor depuis quelques années. Là-dessus, l'unanimité est faite et avec fierté.
Mais l'idée de matière première implique forcément celle de transformation de la matière, l'industrialisation et ses belles conséquences sur l'emploi, l'emploi des jeunes.
Au Bénin, bien de compatriotes ont encore du mal à intérioriser l'enjeu de la matière première. Soit!
À présent, entendons-nous là-dessus. De loin, la guerre des matières premières est aussi vieille que le monde. Seuls quelques esprits tordus ont encore du mal à l'assimiler.
Mais pour le cas du Bénin, faudrait-il, au nom de la politique politicienne, encourager des commerçants évidemment véreux à vider les magasins de nos précieuses matières premières alors même que l'État fait des efforts d'accompagnement à la production en amont?
Dans la logique rétrograde que l'État doit croiser les bras et laisser faire, la conscience humaine ne devrait-elle pas nous interpeller sur le sort des milliers de jeunes qui travaillent dans les industries béninoises ?
Entre la traitrise visant à faire le bonheur d'autres pays limitrophes ( ils sont pourtant très intransigeants sur la protection de leurs productions aussi) en organisant la distraction de nos matières premières et le sacrifice si nécessaire, de mettre à disposition ces produits ( et ce n'est pas gratuit) pour la sécurisation des milliers d'emplois de jeunes Béninois à la GDIZ et autres, le choix n'est-il pas évident ?
Ce n'est donc pas une affaire de TALON, c'est une question de conscience nationale, d'esprit patriotique.
✍️VodFid
Commentaires
Enregistrer un commentaire