MA LECTURE : Auto-victimisation

Il fut un temps où l'auto-victimisation était une arme redoutable. Il suffisait de confondre le sang de chèvre au sang humain pour se faire adouber par le public.

De Tchoumi-Tchoumi à Idigny, il fallait simplement jouer la victime pour soulever des foules, puis après, arborer un sourire sous carpe de triomphe ou de cynisme. Ça marchait bien.

Aujourd'hui, le peuple a mieux à faire. Un homme né le 1er mai est forcément un travailleur acharné qui ne sait que mettre ses concitoyens au travail, tellement l'idéal commun est prioritaire à ses yeux. Ainsi naquit AGBONNON !

Cet homme n'attend pas, il ne se contente pas de mots; il travaille et met au travail. Alors, transformer une réunion familiale en un meeting politique pour crier à la répression policière ou faire joujou avec meta en simulant la restriction des espaces de liberté, tous ces subterfuges gagnants du passé sont devenus caduques, voire ridicules.

À l'ère du checking systématiquement des fakenews, le montage et le mensonge n'ont plus droit de cité. Les auteurs de la trempe de Guy MITOKPÈ,  prennent de gros risques. S'ils ne se s'exposent pas déjà à la risée de leurs propres enfants une fois à la maison, ils pourraient avoir à s'expliquer devant les autorités compétentes, un jour.

Du reste, il est indéniable que l'auto-victimisation avait payé. Mais aujourd'hui, les temps sont révolus. Il faut donc  arrêter pendant qu'il est encore temps.

✍🏽VodFid