MA LECTURE : Self-control!
Les cercles de promotion du développement personnel sont très portés sur les outils et stratégies d'élégance, même face à l'adversité. Cela n'est pas sans gain pour ceux qui savent s'y prendre, quoique l'exercice demeure très fatidique pour les gueux qui ont la colère et l'irritation à fleur de peau. Ce n'est pas le cas du ministre des affaires étrangères du Bénin, M. 𝗢𝗹𝘂𝘀𝗵𝗲𝗴𝘂𝗻 𝗔𝗗𝗝𝗔𝗗𝗜 𝗕𝗔𝗞𝗔𝗥𝗜.
En effet, nous avons tous suivi, pas sans peine, le numéro de la junte militaire au pouvoir au Niger. Aucun Béninois, nanti du sang de nos ancêtres Bio Guera, Tofa et Béhanzin ne peut entendre ces accusations gratuites contre le Bénin, de la bouche d'un homme qui conduit les destinées d'un pays frère, quoiqu'après un coup de force regrettable, sans s'émouvoir.
C'est alors que le fils du pays, pour emprunter le surnom de l'autre, rentre en scène dans un élan de sagacité d'esprit et de maîtrise de soi. 𝗢𝗹𝘂𝘀𝗵𝗲𝗴𝘂𝗻 𝗔𝗗𝗝𝗔𝗗𝗜 𝗕𝗔𝗞𝗔𝗥𝗜, en bon disciple du Président Patrice TALON, a su remettre fièrement et subtilement les pendules à l'heure : «𝗟𝗮 𝗳𝗿𝗼𝗻𝘁𝗶èr𝗲 𝗱𝘂 𝗰oté 𝗱𝘂 𝗕é𝗻𝗶𝗻 𝗲𝘀𝘁 𝗼𝘂𝘃𝗲𝗿𝘁𝗲. 𝗡𝗼𝘀 𝗳𝗿è𝗿𝗲𝘀 𝗱𝘂 𝗡𝗶𝗴𝗲𝗿 𝗼𝗻𝘁 𝗲𝗻𝗰𝗼𝗿𝗲 𝗾𝘂𝗲𝗹𝗾𝘂𝗲𝘀 𝗱𝗶𝗳𝗳𝗶𝗰𝘂𝗹𝘁é𝘀, 𝗼𝗻 𝘃𝗮 𝗹𝗲 𝗱𝗶𝗿𝗲 𝗰𝗼𝗺𝗺𝗲 ç𝗮. 𝗤𝘂𝗲 𝗻𝗼𝘀 𝘁𝗿𝗼𝗶𝘀 𝗽𝗮𝘆𝘀 𝗳𝗿è𝗿𝗲𝘀 𝗱é𝗰𝗶𝗱𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗲 𝗳𝗮𝗶𝗿𝗲 𝗽𝗮𝗿𝘁𝗶𝗲 𝗱𝗲 𝗹'𝗔𝗘𝗦, 𝗰'𝗲𝘀𝘁 𝗹𝗲𝘂𝗿 𝗱𝗿𝗼𝗶𝘁. 𝗡𝗼𝘂𝘀 𝗹𝗲 𝗿𝗲𝘀𝗽𝗲𝗰𝘁𝗼𝗻𝘀. 𝗡𝗼𝘂𝘀 𝗮𝘃𝗼𝗻𝘀 𝗹𝗲 𝗱𝗲𝘃𝗼𝗶𝗿 𝗱𝗲 𝘁𝗿𝗼𝘂𝘃𝗲𝗿 𝗹𝗲 𝗰𝗿én𝗲𝗮𝘂 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗽𝗼𝘂𝘃𝗼𝗶𝗿 𝗰𝗼𝗻𝘁𝗶𝗻𝘂𝗲𝗿 à 𝘁𝗿𝗮𝘃𝗮𝗶𝗹𝗹𝗲𝗿 𝗲𝗻𝘀𝗲𝗺𝗯𝗹𝗲. 𝗣𝗮𝗿𝗰𝗲 𝗾𝘂𝗲 𝗰'𝗲𝘀𝘁 𝗰𝗲 𝗾𝘂'𝗮𝘁𝘁𝗲𝗻𝗱𝗲𝗻𝘁 𝗻𝗼𝘀 𝗽𝗲𝘂𝗽𝗹𝗲𝘀. 𝗜𝗹𝘀 𝗻'𝗮𝘁𝘁𝗲𝗻𝗱𝗲𝗻𝘁 𝗽𝗮𝘀 𝗱𝗲 𝗻𝗼𝘂𝘀 𝗾𝘂𝗲 𝗻𝗼𝘂𝘀 𝘀𝗼𝘆𝗼𝗻𝘀 𝗹à à 𝗻𝗼𝘂𝘀 𝗹𝗮𝗻𝗰𝗲𝗿 𝗱𝗲𝘀 𝗶𝗻𝘃𝗲𝗰𝘁𝗶𝘃𝗲𝘀 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗲𝘀 𝗿é𝘀𝗲𝗮𝘂𝘅 𝘀𝗼𝗰𝗶𝗮𝘂𝘅. 𝗖𝗲 𝗾𝘂'𝗶𝗹𝘀 𝗮𝘁𝘁𝗲𝗻𝗱𝗲𝗻𝘁 𝗱𝗲 𝗻𝗼𝘂𝘀, 𝗰'𝗲𝘀𝘁 𝗾𝘂𝗲 𝗻𝗼𝘂𝘀 𝗽𝘂𝗶𝘀𝘀𝗶𝗼𝗻𝘀 𝘁𝗿𝗮𝘃𝗮𝗶𝗹𝗹𝗲𝗿 𝗲𝗻𝘀𝗲𝗺𝗯𝗹𝗲 𝗽𝗼𝘂𝗿 𝗿é𝗴𝗹𝗲𝗿 𝗱𝗲𝘀 𝗽𝗿𝗼𝗯𝗹è𝗺𝗲𝘀 𝗰𝗼𝗻𝗰𝗿𝗲𝘁𝘀. 𝗘𝘁 𝗹'𝘂𝗻 𝗱𝗲𝘀 𝗽𝗿𝗼𝗯𝗹è𝗺𝗲𝘀 𝗰𝗼𝗻𝗰𝗿𝗲𝘁𝘀 𝗮𝘂𝘅𝗾𝘂𝗲𝗹𝘀 𝗻𝗼𝘂𝘀 𝗱𝗲𝘃𝗼𝗻𝘀 𝗳𝗮𝗶𝗿𝗲 𝗳𝗮𝗰𝗲 𝗮𝘂𝗷𝗼𝘂𝗿𝗱'𝗵𝘂𝗶, 𝗰𝗲 𝘀𝗼𝗻𝘁 𝗹𝗲𝘀 𝗾𝘂𝗲𝘀𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗱𝗲 𝘀é𝗰𝘂𝗿𝗶𝘁é...»
Et aux blancs becs qui ont encore du mal à comprendre les enjeux qui se jouent sur le dos du peuple béninois et face auxquels les gouvernants agissent avec perspicacité et fermeté, le ministre 𝗢𝗹𝘂𝘀𝗵𝗲𝗴𝘂𝗻 𝗔𝗗𝗝𝗔𝗗𝗜 𝗕𝗔𝗞𝗔𝗥𝗜 rappelle : «𝗟𝗮 𝗳𝗲𝗿𝗺𝗲𝘁𝘂𝗿𝗲 𝗱𝗲 𝗹𝗮 𝗳𝗿𝗼𝗻𝘁𝗶è𝗿𝗲 𝗮𝘃𝗲𝗰 𝗹𝗲 𝗡𝗶𝗴𝗲𝗿 𝗻'𝗲𝘀𝘁 𝗽𝗮𝘀 𝘂𝗻𝗲 𝘀𝗶𝘁𝘂𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗱𝗼𝗻𝘁 𝗻𝗼𝘂𝘀 𝗻𝗼𝘂𝘀 𝗿éj𝗼𝘂𝗶𝘀𝘀𝗼𝗻𝘀. 𝗠𝗮𝗹𝗴𝗿é 𝗰𝗲𝗹𝗮, 𝗹'𝗮𝗻𝗻é𝗲 𝗱𝗲𝗿𝗻𝗶èr𝗲, 𝗹𝗮 𝗰𝗿𝗼𝗶𝘀𝘀𝗮𝗻𝗰𝗲 𝗱𝘂 𝗕é𝗻𝗶𝗻 𝗮 𝗮𝘁𝘁𝗲𝗶𝗻𝘁 𝟳,𝟱%, 𝘂𝗻 𝗰𝗵𝗶𝗳𝗳𝗿𝗲 𝘀𝘂𝗽é𝗿𝗶𝗲𝘂𝗿 𝗮𝘂𝘅 𝗽𝗿é𝘃𝗶𝘀𝗶𝗼𝗻𝘀. 𝗖𝗲𝗹𝗮 𝗱é𝗺𝗼𝗻𝘁𝗿𝗲 𝗾𝘂'𝗲𝗻𝘀𝗲𝗺𝗯𝗹𝗲, 𝗻𝗼𝘂𝘀, 𝗕é𝗻𝗶𝗻𝗼𝗶𝘀, 𝗮𝘃𝗼𝗻𝘀 𝗯â𝘁𝗶 𝘂𝗻𝗲 𝗿é𝘀𝗶𝗹𝗶𝗲𝗻𝗰𝗲 𝗾𝘂𝗶 𝗻𝗼𝘂𝘀 𝗽𝗲𝗿𝗺𝗲𝘁, 𝗾𝘂𝗲𝗹𝘀 𝗾𝘂𝗲 𝘀𝗼𝗶𝗲𝗻𝘁 𝗹𝗲𝘀 𝗰𝗵𝗼𝗰𝘀 𝗾𝘂𝗲 𝗻𝗼𝘂𝘀 𝗽𝗼𝘂𝘃𝗼𝗻𝘀 𝘀𝘂𝗯𝗶𝗿, 𝗱𝗲 𝗻𝗼𝘂𝘀 𝗿𝗲𝗹𝗲𝘃𝗲𝗿 𝗲𝘁 𝗱𝗲 𝗱𝗲𝗺𝗲𝘂𝗿𝗲𝗿 𝗳𝗼𝗿𝘁𝘀. 𝗖'𝗲𝘀𝘁 𝗹à 𝗹'𝗲𝘀𝘀𝗲𝗻𝘁𝗶𝗲𝗹.»
En somme, le Bénin continue dans une dynamique singulière d'ouverture, de maturité et surtout de fraternité agissante, malgré tout. Qui dit mieux ? Il est de notoriété évidente qu'on ne jette de pierres qu'à l'arbre qui porte des fruits et des fruits mûrs. Dans tous les cas, c'est Fù gbídì Yêkú, Kpétékàn et nous vaincrons !
✍️VodFid
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