Le mythe de l'accès à l'eau potable en milieu urbain levé !
La disponibilité en eau potable était caractérisée par une discontinuité du service pour les 3 millions de personnes desservies par la Société Nationale des Eaux du Bénin (SONEB) en milieu urbain, jusqu'en 2016. Les grandes agglomérations du pays ne recevaient de l'eau que deux fois par semaine, généralement la nuit. Hélas !
Dès 2016, le gouvernement de la rupture a donné la priorité à la résolution de cette crise en renforçant et en étendant les réseaux de distribution d'eau dans ces grandes agglomérations. Les résultats sont visibles et les populations de ces localités en témoignent. Le taux de desserte en eau potable est passé de 53% en 2016 à 75% en 2023 en milieu urbain, pour une population impactée de 3,5 millions de personnes.
Les travaux en cours dans les deux sous-secteurs permettront d'atteindre une couverture totale d'ici 2026. Les indicateurs actuels sont assez encourageants. De plus, les études tarifaires réalisées pour l'approvisionnement en eau potable en milieu urbain permettront de rétablir l'équité de la tarification de l'eau entre les milieux rural et urbain.
Le gouvernement poursuivra les travaux de densification et d'extension du réseau de distribution dans les grandes agglomérations et les centres urbains secondaires pour une couverture totale comme cela est déjà visible aujourd'hui à AKPAKPA, à Cotonou depuis quelques jours.
Ces mesures n'attendent pas forcément les gains des études réalisées pour mettre en valeur 5 gisements de pierres ornementales dans les localités de Dassa-Zoumè, Ouèssè, Savè, Kétou et Zogbodomey, qui seront des sources d'emplois et des pôles de développement économique pour ces communes. Qui dit mieux ?
✍️ Fidèle Sèna VODOUNON
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