La révolution silencieuse des infrastructures au Bénin


Depuis 2016, le Bénin vit une véritable mutation dans le domaine des infrastructures routières. Longtemps freinée par un réseau limité et souvent dégradé, la mobilité dans le pays prend désormais une nouvelle allure grâce à un vaste programme d’investissements.

Plus de 2 800 km de routes en chantier

En 2016, le pays ne comptait que 2 177 km de routes bitumées. Huit ans plus tard, le chiffre a bondi avec un programme de bitumage d’environ 3 000 km de routes. À ce jour, 1 737 km sont déjà achevés, dont 896 km de routes nouvelles et 841 km de réhabilitation ou de renforcement. Parallèlement, 1 132 km de routes sont en cours de bitumage ou sur le point de démarrer.

La dernière vague de chantiers lancée couvre plus de 330 km et permettra un accomplissement majeur : relier les 77 chefs-lieux de communes du Bénin par au moins une voie bitumée. Et ce n’est pas tout : 370 km supplémentaires sont annoncés dans les prochains mois.

Ces réalisations ne sont pas que des chiffres. Elles changent le quotidien : les trajets interurbains sont plus rapides, les véhicules s’usent moins, la consommation de carburant baisse et, au final, le portefeuille des usagers respire mieux.

Des ponts pour désenclaver les zones rurales

Outre les routes, le gouvernement mise sur les ouvrages d’art. Depuis 2016, huit ponts modernes ont vu le jour : Womey 1, Womey 2, Tovègbamè, Affon, Alafiarou, Djidozoun, Tchitto et Pahou/Toho. D’autres chantiers stratégiques suivent : le pont de Djonou à Abomey-Calavi, le dédoublement du pont de Porto-Novo, sans oublier une vingtaine de ponts métalliques récemment lancés pour désenclaver des zones rurales longtemps oubliées.

Des échangeurs et des pistes rurales en renfort

À Cotonou, le très attendu échangeur de Vèdoko va entrer dans une phase intensive de construction, une fois achevé le déplacement des réseaux en cours. Ce projet devrait fluidifier considérablement la circulation dans ce carrefour emblématique de la capitale économique.

En parallèle, le gouvernement n’a pas négligé les campagnes. Depuis 2016, ce sont 12 000 km de pistes rurales entretenues chaque année, facilitant non seulement les déplacements des populations mais surtout l’évacuation des productions agricoles vers les marchés. Un changement de cap majeur, car avant 2016, de telles interventions étaient sporadiques et d’ampleur limitée.


👉 Ces efforts traduisent une réalité : les infrastructures ne sont plus un luxe au Bénin mais un véritable levier de développement. Routes bitumées, ponts modernes, pistes rurales entretenues : autant de transformations qui rapprochent les villes, désenclavent les campagnes et dynamisent l’économie nationale. Qui dit mieux ?


✍️ Fidèle Sèna VODOUNON 

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