Ministère de la défense nationale, de 2016 à ce jour.
En 2016, les Forces armées béninoises (FAB) n’étaient pas du tout opérationnelles et ne pouvaient faire face à aucune menace exogène, qu’elle soit conventionnelle ou asymétrique. À partir de 2016, un programme conséquent d’acquisition d’équipements, de construction d’infrastructures, de recrutement et de formation du personnel a été élaboré et mis en œuvre pour faire efficacement face aux défis sécuritaires majeurs que sont le terrorisme et la piraterie maritime.
Sur le chantier de la lutte contre le terrorisme et la préservation de l'intégrité territoriale, jusqu'en 2016, le Bénin disposait seulement de 7 camps militaires, tous vétustes et répartis de façon éparse. Pour contrer la menace terroriste, des mini-camps modernes protégés par des fortifications et bien équipés ont été réalisés dans les localités susceptibles d’être impactées par le phénomène. De ces camps, rayonnent des postes de combat fortifiés. 8 de ces mini-camps appelés Bases Opérationnelles Avancées sont déjà construits et 9 autres sont programmés pour être construits avant 2026. 17 postes de combat fortifiés sont déjà réalisés sur un total de 32 prévus.
Outre ces mini-camps proches des zones impactées, une caserne ultramoderne d’un standing inexistant dans la sous-région a été érigée à Allada et 5 autres sont en cours de réalisation. En matière de renforcement des effectifs, des recrutements massifs (8 200 recrues environ, formées et déployées, 1 500 autres personnels en cours de recrutement) ont été faits. De plus, l'acquisition d’équipements modernes et de moyens lourds (hélicoptères, avions, engins blindés) en sus des équipements intégrés aux bases opérationnelles avancées est désormais effective. Tout ce programme a été exécuté pour un coût de 209 686 511 410 F CFA, selon nos sources.
Pour ce qui concerne le renforcement de la sûreté et du service public maritime, aucun bateau de surveillance et de protection des côtes n’était vraiment opérationnel à l'avènement du gouvernement de la rupture en 2016. À ce jour, 7 bateaux patrouillent dans les eaux territoriales grâce à l’acquisition de 2 nouveaux et à la remise en condition de 5 autres. Cette flotte est complétée par 56 embarcations rapides d’interception. Un programme de surveillance des eaux au centimètre carré près par des radars longue portée couplés à des caméras de haute résolution a été mis en place et permet de contrôler tout le littoral jusqu’à 90 km au large pour un coût de 9 589 126 018 F CFA. À cela s'ajoutent la préservation des ressources halieutiques et la lutte contre la pêche illicite.
On retiendra pour conclure que l'armée reste républicaine de par ses activités de renforcement des plateaux techniques de certaines formations sanitaires des FAB en dispositifs médico-techniques, d'aides médicales gratuites aux populations et de réalisation de forages dans l’Atacora et dans l’Alibori, pour ne citer que ces actions-là. Qui dit mieux ?
✍️ Fidèle Sèna VODOUNON
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