AME INSTRUMENTALISÉS !?
Parlons sans détour. Les Aspirants au Métier d’Enseignant (AME) sont au cœur de la vision du Président Patrice TALON, qui a fait du relèvement et de la valorisation du métier d’enseignant un engagement majeur.
Ces femmes et ces hommes, longtemps oubliés ou relégués au rang de vacataires et d’enseignants communautaires, bénéficient désormais d’une attention particulière de la part de l’État. Leur statut est aujourd’hui plus digne, plus sécurisé, et surtout conforme à l’importance de leur rôle dans la formation des jeunes générations. Le souvenir amer des années de précarité reste encore vivace, mais le présent ouvre de nouvelles perspectives.
Désormais, les AME sont rémunérés douze mois sur douze : un acquis historique qui leur garantit stabilité et sérénité. À cela s’ajoutent des avantages sociaux inédits : assurance-maladie, prime mensuelle de 20.000 FCFA et gratuité des frais de scolarité pour leurs enfants. Rarement dans notre pays, des agents en position similaire ont bénéficié d’une telle considération.
L’année 2025 marque un tournant décisif : plusieurs centaines d’AME seront reversés en Agents Contractuels de Droit Public de l’État (ACDPE). Ce processus consacre une véritable promotion sociale, tout en renforçant leur ancrage dans la fonction publique et leur sentiment d’appartenance à la communauté éducative nationale.
À travers ces mesures, le Bénin confirme sa volonté de bâtir un système éducatif performant, inclusif et durable. La valorisation du capital humain, en particulier celui des enseignants, constitue le socle de cette dynamique : soutenir et protéger ceux qui éduquent, c’est investir directement dans l’avenir de la Nation.
Dès lors, les rumeurs faisant état d’une prétendue instrumentalisation des AME à des fins politiciennes apparaissent pour ce qu’elles sont : des manipulations mensongères. Car il faut le rappeler, même au niveau primaire, le recrutement des AME exige a minima le baccalauréat, en plus de diplômes professionnels. Croire que de tels profils puissent se laisser abêtir ou se détourner de leurs intérêts objectifs dans un marché de l’emploi hautement compétitif relève de la pure fantaisie.
Si ces rumeurs venaient à se vérifier, il faudrait alors réinventer la notion même d’intelligence décisionnelle, pour l’adapter à une logique toute particulière que seule la « béninoiserie » pourrait expliquer. C’est là, en toute lucidité, MA LECTURE.
Fidèle Sèna VODOUNON

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