L'EXPRESS DIGITAL

À force de vouloir convaincre par des artifices oratoires, certains finissent immanquablement par se prendre au piège de leurs propres contradictions. Ceux qui, au sein du parti Les Démocrates (LD), s’évertuent à chanter les louanges de leurs critères de désignation des candidats gagneraient à se délester de l’enflure verbale et des images faciles, pour confronter enfin la réalité : leur discours repose sur des incohérences grossières qui fragilisent la crédibilité même de leur propos. La pirouette rhétorique la plus révélatrice est sans doute cette formule alambiquée : « la majorité adopte une réforme et c’est l’opposition qui l’applique dans son esprit ». Comment l’opposition, dépourvue de tout levier institutionnel, pourrait-elle appliquer une réforme qu’elle n’a ni conçue ni soutenue ? Comment ceux qui n’ont pas daigné, fût-ce par défi, ajouter le préfixe 01 à leurs contacts téléphoniques, se présenteraient-ils soudain comme les parangons d’une réforme qu’ils n’ont cessé de vouer a...

Conscients du rôle stratégique des petites et moyennes entreprises ainsi que l’artisanat dans le développement inclusif et durable, les pouvoirs publics ont mis en place des dispositifs d’accompagnement structurés, marquant une véritable rupture avec les approches du passé. La création de l’Agence de Développement des Petites et Moyennes Entreprises (ADPME) illustre cette volonté. Conçue comme guichet unique, elle offre orientation, formation, appui financier et accès aux marchés. En quelques années, plus de 500 MPME à fort potentiel ont bénéficié d’un financement de 21,11 milliards de FCFA, et 150 entreprises sont engagées dans un processus structuré de renforcement technique et financier. Le secteur de l’artisanat bénéficie également d’une attention particulière. Entre 2021 et 2023, plus de 1 800 artisans ont été formés, tandis que la Chambre des Métiers de l’Artisanat du Bénin a vu le jour pour mieux représenter et professionnaliser le secteur. L’ambition est de former 4 000 nouveau...

Le chantage n’est pas une vertu. Disons-le sans détour. Et lorsqu’il émane de ceux qui incarnent le symbole de l’éducation, la situation devient d’autant plus préoccupante. Non pas seulement pour l’image d’un corps social respecté, à tort ou à raison, mais surtout pour ce qui est réellement en jeu. Sous nos latitudes, chacun le sait, les périodes préélectorales se transforment trop souvent en tremplins pour revendications, récriminations, duperies et chantages en tous genres. Le Bénin, qui s’apprête à vivre en 2026 une séquence électorale dense, ne fait pas exception à la règle. Et l’on observe déjà des manœuvres qui interpellent. Le cas des Aspirants au Métier d’Enseignant (AME) est, à ce titre, révélateur. Passés pour beaucoup du statut précaire de vacataires ou d’enseignants communautaires à celui, toujours fragile, d’AME, ils incarnent une frange essentielle du système éducatif. Car qu’on le veuille ou non, tous les enfants du Bénin, qu’ils soient issus de familles instruites ou no...

Face au chômage qui touche une large partie de la population, le gouvernement a mis en place depuis 2016 plusieurs dispositifs audacieux pour donner aux jeunes les moyens de s’insérer, d’entreprendre et de réussir. Lancé en 2021, Azoli n’est pas qu’un simple programme. Il est devenu une véritable bouffée d’oxygène pour des milliers de jeunes sans diplôme ou avec un niveau BEPC au plus. Déjà, près de 20.000 bénéficiaires ont été accompagnés dans 47 communes. En plus d’un appui financier de 200.000 FCFA , beaucoup ont reçu des formations pour renforcer leurs compétences, acheter du matériel ou démarrer une activité génératrice de revenus. Et ce n’est qu’un début ! Tandis que 20.000 jeunes suivent actuellement des formations en élevage, 5.000 autres seront enrôlés d’ici fin 2024 pour booster la production d’œufs et de poulet chair. Une manière concrète de transformer le potentiel agricole en véritables opportunités économiques. Pour les diplômés, le Programme Spécial d’Insertion dan...

Longtemps en marge, le secteur culturel béninois vit depuis 2016 une véritable renaissance. Infrastructures modernes, espaces d’expression, programmes éducatifs et bibliothèques rénovées… tout est mis en place pour transformer la culture en moteur de créativité et de rayonnement international. Avec le Quartier culturel et créatif , Cotonou se prépare à entrer dans la cour des grandes villes artistiques du monde. Au programme : le Musée d’art contemporain , l’ Arena ultra-moderne, un district de galeries et un studio de production de haut niveau pour les industries de l’écran. Et ce n’est pas tout : six arènes culturelles verront bientôt le jour à Abomey, Porto-Novo, Ouidah, Lokossa, Parakou et Natitingou. Les premiers chantiers sont déjà prêts à démarrer ou évolués. Au-delà des infrastructures, le gouvernement mise sur la jeunesse. Les classes culturelles , déployées dans les 77 communes du pays, offrent aujourd’hui un encadrement à plus de 30.000 élèves grâce à 900 formateurs s...

Parlons sans détour. Les Aspirants au Métier d’Enseignant (AME) sont au cœur de la vision du Président Patrice TALON, qui a fait du relèvement et de la valorisation du métier d’enseignant un engagement majeur. Ces femmes et ces hommes, longtemps oubliés ou relégués au rang de vacataires et d’enseignants communautaires, bénéficient désormais d’une attention particulière de la part de l’État. Leur statut est aujourd’hui plus digne, plus sécurisé, et surtout conforme à l’importance de leur rôle dans la formation des jeunes générations. Le souvenir amer des années de précarité reste encore vivace, mais le présent ouvre de nouvelles perspectives. Désormais, les AME sont rémunérés douze mois sur douze : un acquis historique qui leur garantit stabilité et sérénité. À cela s’ajoutent des avantages sociaux inédits : assurance-maladie, prime mensuelle de 20.000 FCFA et gratuité des frais de scolarité pour leurs enfants. Rarement dans notre pays, des agents en position similaire ont bénéficié ...