L'EXPRESS DIGITAL

Silence, le roi parle ! Kpodégbé, dada Kpodégbé, et le silence régna ! Tchin! En effet, nous étions encore sous le choc de la loi sur le cadre juridique de la chefferie traditionnelle en République du Bénin quand une des voix les plus autorisées vint nous rappeler qu'il n'en était rien. Rien non pas parce que la loi n'est pas impactante, mais rien car la loi est juste et équitable. Le Président du Haut Conseil des Rois du Bénin sonna la fin de la récréation en nous mettant, chacun devant ses responsabilités face aux justes  exigences de la République. Tenez, à travers le cinglant réquisitoire contre l'attitude des députés du parti Les Démocratie, c'est à chacun d'entre nous que le roi parlait. Il n'y a pas de position défendable contre la République. Et cette leçon venant d'une autorité traditionnelle est une honte pour notre intelligentsia, surtout dans la propension exacerbée qui est souvent la nôtre, à voir la main politique partout, même si c'est...

La solution n'est pas dans le déni, la haine et la médisance. La solution, c'est d'abord le calme et la sérénité retrouvée, après l'émoi et la consternation.  Oui, des sauvages sans code d'honneur ni lois; ont tué nos frères, nos fils, nos pères, nos oncles, nos parents. Nous avons tous mal, les dirigeants encore plus, face aux familles meurtries, au peuple désemparé. L'amertume et le sentiment de rage et de révolte des uns et des autres sont compréhensibles.  Mais après, il faut sortir la tête de l'eau et faire face, pour notre pays, pour les âmes de nos vaillants soldats tombés ! Les ressources existent et sont bien sécurisées dans notre patrimoine immatériel, voire mémoriel. Il suffit de jeter un coup d'œil entre autres, au deuxième couplet de l'aube nouvelle : «Quand partout souffle un vent de colère et de haine, Béninois, sois fier, et d'une âme sereine, Confiant dans l'avenir, regarde ton drapeau Dans le vert tu liras l'espoir du r...

Tous parlent! À l'heure du silence! Tous râlent au rendez-vous de la méditation. Et tel le maître de la parole, celui-là même qui pourrait s'offrir tous les microphones du pays et même au-delà, se tient coi, tranquille et observe. Dans une logique évolutionniste, cette posture de l'actuel locataire de la Marina devrait intriguer les bavards. Hélas ! Tout l'aura prouvé, depuis 2016. Avec Patrice TALON, c'est une affaire de timing. Les initiés l'ont compris à leur propre profit, les gueux à leur dépens.  Mais faudrait-il apprendre encore à tous ces vieux singes, le chrono juste de la grimace? Évidemment que non! Et pourtant, tous s'agitent dans la danse, s'y attardent au point où la foule se demande déjà : « De qui sont-ils descendants ces impis?» Ah oui, quand on ne sait pas se hâter de quitter la piste de danse, c'est bien ainsi que la foule vous refoule en se renseignant sur le nom de votre père. Sacrilège, quand on sait que ces danseurs de DI LÈTÈ,...

La sagesse dit chez nous que le monarque à qui personne ne peut faire des observations, traîne avec des parures sales. De même, il faut savoir distinguer l'esprit critique de l'esprit de critique. Si l'esprit critique invite à la vivacité d'analyse visant à relever les tares dans une dynamique constructive, l'esprit de critique par contre ne voit que le mal partout.  De tout ce qui précède, deux personnalités autrefois très proches nous inspirent ces derniers temps : le député honoraire Candide AZANNAÏ et l'ancien Président de la République Nicéphore SOGLO. Ce dernier retient plus notre attention pour la noblesse de ses actes de la semaine écoulée. En effet , une certaine opinion au pays Wémè, dans la basse vallée de l'Ouémé au Sud du Bénin recommande: « Il faut savoir porter son âge, car le comportement et la manière de se conduire devraient renseigner de fait sur l'âge de celui que l'on a en face». Pourquoi cherche-t-on forcément à justifier à la l...

Coton,  soja, cajou ...constituent désormais nos matières premières au Bénin. Autrefois, nous ne pourrions pas nous vanter de la réalité de nos industries en plein essor depuis quelques années. Là-dessus, l'unanimité est faite et avec fierté.  Mais l'idée de matière première implique forcément celle de transformation de la matière, l'industrialisation et ses belles conséquences sur l'emploi, l'emploi des jeunes. Au Bénin, bien de compatriotes ont encore du mal à intérioriser l'enjeu de la matière première. Soit! À présent, entendons-nous là-dessus. De loin, la guerre des matières premières est aussi vieille que le monde. Seuls quelques esprits tordus ont encore du mal à l'assimiler. Mais pour le cas du Bénin, faudrait-il, au nom de la politique politicienne, encourager des commerçants évidemment véreux à vider les magasins de nos précieuses matières premières alors même que l'État fait des efforts d'accompagnement à la production en amont? Dans la lo...

Il y a cette incantation d'assurance au sujet de Sokpakpè, ce produit d'esthétique corporelle traditionnelle; les adeptes VODOUN, surtout les Hêviossossi sauraient mieux nous édifier. D'ordinaire, ce gri-gri fait appel à la sérénité de l'enfant ainsi maquillé qui fait la fierté de sa mère. Cette mise au point permet aussi de comprendre que Sokpakpè n'a rien à voir avec Ayokpè que tous les enfants redoutent et rechignent à croquer comme l'exigent les mamans au petit soupçon d'angine de la gorge communément appelé vègomènou. Le procès sur l'assassinat de Pierre Urbain Dangnivo a cela de plaisant, qu'il nous replonge dans les vertus de ces produits de la pharmacopée béninoise. Mais de là, à nous faire gober l'assertion d'un homicide par ces produits, il y a de quoi déclencher l'hilarité populaire. Bref, qu'est-ce qu'on ne ferait pas dire à un crève-la-faim pour des dizaines de millions qu'il ne touchera jamais ? La misère n'a...

Une appellation dans le genre flè hounvi aurait ajouté une ombre de dérision à l'épopée. À l'allure où vont les choses, le frère Steeve AMOUSSOU aurait plaidé la bonne foi comme un journaliste en désespoir de cause, que la situation perdrait un peu de sa gravité au regard de la dialectique en cours. Hélas ! Toute lutte n'est pas bonne à mener! Surtout pas avec des mots, des postures et surtout des prises de position difficilement défendables. C'est apparemment ce qui enfonce le "faux vrai frère hounvi", car les juges de la CRIET refusent, quoiqu'élégamment de se faire prendre pour des  enfants. Évidemment, ils ne sont pas nés de la dernière pluie. Dans ces cas de figure, le Fâ dirait que c'est le singe lui-même qui se fait ligoter par sa propre couverture. Moralité de l'histoire : Il ne faut jamais de jamais soutenir des choses sous la couverture de l'anonymat qu'on ne soit capable de défendre publiquement et à visage découvert.  Je sens qu...

  Après le Togo pour sa noix de karité, le Burkina Faso interdit aussi l'exportation de sa noix de cajou.  Pour l'un comme pour l'autre, la raison n'a pas varié. Même la Russie fait la guerre pour sécuriser des matières premières. Mais franchement, qui sommes nous, nous autres et où avons-nous foutu notre fierté nationale pour ne pas comprendre que nos usines ne tourneront pas sans nos matières premières ? Quels sorts pour nos centaines de compatriotes employés dans ces usines si nous devons laisser couler nos matières au prétexte de commérages politiciens totalement saugrenu? Voilà l'urgence nationaliste dont je vous parlais. Rien à voir avec l'autre urgence "ventrocratique" qui n'emploie que des soldats numériques apatrides. C'est MA LECTURE. ✍🏽VodFid

Ils sont nombreux ces gens aux opinions changeantes, juste sous l'influence d'autres personnes faussement taxées d'avisées. Ce n'est pas souhaitable. Il faut pouvoir faire les expériences par soi-même, parfois, bien plus souvent. Ceci évite de rentrer dans la danse des pantins ! C'est ainsi qu'on entend dans l'opinion, surtout dans le rang des gens peu ou prou instruits que c'est vrai parce que Kémi Séba a dit ; c'est la bible puisque Candide Azannaï l'a certifié. Et vous-même alors? Pour ceux qui s'intéressent à l'histoire, nous savons ce que ces opinions rapportées ont coûté à deux frères, entre les royaumes de Porto-Novo et d'Abomey. Les deux peuples frères en portent les stigmates jusqu'à aujourd'hui. Alors, que Candide Azannaï soit convaincu que TALON n'a rien fait, c'est son opinion de lynx à la vision microscopique qui refuse de voir. Que Kémi Séba se murmure à son âme : «Ce Monsieur TALON travaille quand même h...